Comment négocier un bien immobilier
Comment négocier un bien immobilier
Comment négocier un bien immobilier ?
Vous venez de trouver le logement de vos rêves, mais vous estimez que son prix est trop élevé. Ainsi, pour faire baisser le montant, il est temps de mettre en avant vos capacités de négociation. En tenant compte de plusieurs éléments, vous pouvez bénéficier d’une remise non négligeable. Ci-suit avec Guy Hoquet Annecy quelques astuces et conseils.
Le prix au m² de la ville pour définir un prix
L’achat d’un bien immobilier induit généralement à tout un lot de dépenses, à savoir le prix du logement lui-même, les frais d’agence de l’agence, les honoraires du notaire… Et pour faire quelques économies, un peu de négociations s’impose. De prime abord, commencez par évaluer le prix au m² du logement. Vous pouvez solliciter l’aide d’une agence immobilière pour déterminer ce paramètre. Quoi qu’il en soit, vous devez tenir compte de la localisation. Certains emplacements sont plus recherchés que d’autres. Ceci va impacter la valeur du bien. Le prix du m² en centre-ville est largement plus élevé qu’en périphérie.
Prix au m² en fonction du quartier
Aussi, le prix du logement affichera une certaine hausse dans les quartiers bien desservis par les transports en commun et bénéficiant de plusieurs commodités. Les acheteurs et les locataires mettent souvent en avant les endroits équipés de centres hospitaliers, d’écoles, de commerces et proches des zones d’activités professionnelles. Ainsi, si la maison est éloignée des commodités, faites donc jouer cela en votre faveur pour réduire son prix.
Prix au m² en fonction du type d’habitation
Si la localisation est un important paramètre dans l’établissement du prix d’un bien, le type de celui-ci l’est tout autant aussi. En France, on retrouve toute une catégorie de logements et chacune propose des tarifs bien différents. Le prix au m² d’un studio ne va pas être le même que celui d’un duplex, d’un triplex ou encore d’un loft.
Pour négocier, connaissez l’état du marché de la ville
Pour ne pas proposer un prix trop bas et qui pourrait indigner le vendeur, menez une recherche sur le marché immobilier de la ville. Vérifiez le prix moyen auquel sont vendus les biens immobiliers de la commune de votre choix. Pour cela, vous pouvez interroger les agents immobiliers. Avoir connaissance du prix moyen des logements vous permettra de crédibiliser vos arguments auprès du propriétaire.
Balance entre l’offre et la demande immobilière
Dans votre processus de négociation, tenez aussi compte de la demande locative du secteur où vous comptez investir. Si le bien se trouve dans un endroit où l’offre peine à satisfaire la demande, il vous sera quelque peu difficile d’obtenir un rabais. Ce qui est bien logique. La pluralité des potentiels acheteurs joue en faveur des propriétaires. Il vous faudra donc être très persuasif pour pouvoir obtenir un rabais.
Marché en croissance/décroissance
L’immobilier est un secteur en perpétuelle évolution. Si le marché est en décroissance, vous pouvez demander de négocier. Dans le cas inverse, le vendeur sera en position de force, il faudra jouer sur d’autres arguments pour faire baisser le prix du bien.
Vérifier l’état général du bien immobilier avant de passer à l’achat
Dans tout achat immobilier, une inspection minutieuse du bien est capitale. En ce faisant, vous prévenez tout risque de regrets. Ne vous laissez pas seulement séduire par l’aspect du logement. Lors d’une visite, certains problèmes peuvent au premier regard être détectés. D’autres, quant à eux, seront plus difficiles à voir. Une contre-visite s’avère donc nécessaire. Tant les murs, les plafonds que les sols sont autant de paramètres que vous devez impérativement prêter attention. Si vous n’avez pas trop l’œil pour cela, vous pouvez demander l’avis d’un professionnel œuvrant dans le secteur du bâtiment ou de votre agent immobilier.
La catégorie énergétique du bien immobilier
Par ailleurs, tenez aussi compte de la catégorie énergétique du logement. Notez que la classe énergie d’un bien immobilier est un indicateur fiable de la performance énergétique de celui-ci. Elle est subdivisée en sept classes allant de A à G. La classe A représente une maison bien isolée, et dont la consommation énergétique est moindre. La catégorie G quant à elle, indique que la maison en question est très mal isolée et consomme plus d’énergie. Bien sûr, vous pouvez aussi user de la classe énergétique du bien pour baisser son prix. Sur le long terme, votre investissement risque de vous revenir plus cher, notamment du niveau de la consommation électrique.
Taxes et charges
L’achat d’une maison vous incombe à satisfaire divers taxes et impôts locaux. Vous devez ainsi payer la taxe foncière. Avant de faire une acquisition immobilière, n’hésitez pas à demander à votre vendeur le montant de celle-ci. Cela vous donnera la possibilité de l’anticiper. Bien que subissant une légère augmentation, le montant de la taxe foncière est à peu près le même. Outre cette imposition, vous devez aussi vous occuper de la taxe d’habitation. Bien que ces critères ne soient pas forcément dans votre processus d’achat, il convient tout de bien se renseigner en amont.
Calculer le prix des travaux envisagés
Si le bien en question nécessite plusieurs travaux, vous pouvez les mentionner pour baisser le prix de celui-ci. Généralement, ce sont les maisons anciennes qui nécessitent quelques travaux de rénovation pour le mettre au goût du jour. Par ailleurs, si le propriétaire a entrepris d’importants travaux dans la maison, il est capital de s’assurer que tout a été fait dans les règles de l’art. Si le travail n’est pas à l’égal du prix que le propriétaire affiche, vous pouvez bien entendu demander une réduction. Idéalement, vous pouvez même faire appel à un professionnel dédié pour évaluer le prix des travaux réalisés. De cette manière, vous aurez de quoi argumenter auprès du vendeur.
Comparer le bien à celui des concurrents
Avant de choisir la première offre immobilière qui passera devant vos yeux, il serait préférable de faire une recherche et collecter un maximum d’offres. Pour faire une comparaison rapide, sans avoir à vous déplacer d’agence en agence, vous pouvez surfer sur les plateformes dédiées. En seulement quelques clics, vous pourrez voir toute une palette de maisons, qui potentiellement vous plaire.
Faire ressortir les atouts et les faiblesses du bien
Dans cette quête de réduction de prix, il est conseillé en amont de faire une liste des atouts et des faiblesses de la maison ou de l’appartement. Et pour se rendre compte de cela, il est chaudement conseillé de faire plusieurs visites. N’oubliez pas que certains défauts peuvent passer inaperçus. Si vous en remarquez un ou plusieurs, n’hésitez pas à plaider votre cause avec pour profiter d’une réduction du prix du logement. Chaudière ancienne, mauvaise isolation, peinture craquelée, toiture en piteux état… sont autant de faiblesses qui pourront grandement jouer en votre faveur.
Comparer les prix de biens similaires
Pour des logements quasi-identiques, les prixs peuvent différer. Pour ainsi ne pas passer à côté d’une bonne affaire, une comparaison s’impose. Et la encore, Internet peut être votre meilleur allié. Vous pouvez aussi soutirer un maximum d’offres et de prix auprès d’une agence immobilière.
Mettre en concurrence les biens immobiliers
Si plusieurs propositions vous séduisent et que vous avez du mal à faire votre choix, comparez-les. Tenez compte de leurs localisations, de leurs performances énergétiques, de leurs bons états, de leurs aspects et bien entendu de leurs prixs. De cette manière, vous aurez plus de facilités à choisir.
Comparer le prix du bien à votre budget
Bien qu’un logement vous plaise énormément, si son prix est hautement au-dessus de vos moyens, vous ne pourrez point l’acquérir. Ainsi, pour ne pas vous alourdir de grosses dépenses et de prêts, on vous recommande de trouver un bien rentrant dans votre fourchette de prix. Si vous obtenez une remise, vous allégerez les montants que vous accordez à votre investissement.
Calculer avec tous les frais à ajouter
Comme mentionné plus haut, le prix du bien n’est pas l’unique critère auquel vous aurez à débourser de l’argent. D’autres paramètres viennent aussi s’ajouter à la somme que vous accordez à votre acquisition. Faites une liste pour avoir un meilleur prix de vos éventuelles dépenses. Outre les frais de notaire et de l’agence, inscrivez-y aussi le montant de tous les travaux liés à votre achat. Si l’ensemble est trop au-dessus de vos moyens, il convient de se tourner vers un bien qui vous soit plus accessible. Note : il est à rappeler que les honoraires du notaire représentent 2 % à 3 % du prix d’un logement neuf. Ils sont par contre de 7 % à 8 % pour un bien ancien. Pour ce qui est des honoraires de l’agence, il peut différer d’une structure à une autre. Mais en moyenne, sa commission représente 3 % à 10 % de la valeur finale du bien.
Rester ferme et ne pas sortir de votre enveloppe
Bien souvent, l’affect pour un logement fait oublier à bien d’investisseurs le prix de la maison, quitte à s’alourdir de dettes. Pour un investissement sûr, il est recommandé de ne pas perdre de vue son budget. Autant de fois que possible, faites vos calculs, pour être sûr que le montant de votre acquisition n’excède pas votre budget. Si vous souhaitez contracter un prêt immobilier, enchaînez les rendez-vous chez votre banque ou votre courtier pour obtenir de judicieux conseils quant à la réalisation de votre achat. Notez que le fait d’être clair dans vos objectifs vous permettra d’aller jusqu’au bout lors de la négociation avec le vendeur. Outre cette minutieuse préparation, n’hésitez pas à solliciter quelques recommandations supplémentaires à votre agent immobilier afin de ne pas sortir des limites budgétaires que vous vous êtes fixées.